Nouvelles ondes

20.09.2022 - Écrit par Blandine Rinkel, illustrations de Charles Monnier.

 

Blandine Rinkel est écrivaine, auteure de trois romans aux éditions Fayard, L’Abandon des prétentions (2017), Le Nom secret des choses (2019), et Vers la violence (2022). Elle est également chanteuse et danseuse. Aussi était-il naturel qu’elle choisisse d’imaginer un festival de musique virtuel pour cette nouvelle littéraire sur le métavers. Cette fiction, construite avec le regard prospectif du cabinet Wavestone, explore le champ des possibles, mais aussi les limites et les dangers de ce nouveau monde.

 

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J’avais hésité à participer à tout ça. L’engouement pour le métavers me fatiguait ces dernières années. Jeune, j’avais été batteur dans un groupe dont vous avez sans doute entendu parler. J’avais connu la sensualité des foules, les regards qu’on échange avec des inconnus, les shots de vodka et la sueur exceptionnelle. La musique était mon milieu. Je nageais dedans depuis l’enfance et, après que mon groupe s’était séparé, j’étais ironiquement devenu requin de studio. Mes muscles étaient mes outils. Mon oreille, mon alliée. Longtemps, j’avais donc résisté à l’idée de concerts virtuels, pourtant démocratisés. Prétendre vivre un moment sensuel avec d’autres, alors qu’on végète sous un casque et une veste connectés, ça ne me branchait pas plus que ça.

Mais il faut bien avouer que l’événement avait de la gueule. Un festival de musique gigantesque, organisé sur une des nouvelles îles du métavers, bordée d’un lac où des milliers de cygnes blancs convoyaient, tour à tour, quelque 100 000 spectateurs. Nouvelles Ondes, ça s’appelait – pour les mouvements tracés par les oiseaux pâles sur l’eau, et puis pour l’aspect sonore de l’ensemble. C’était le premier événement collectif d’une telle ampleur. Il avait été organisé en France à l’occasion de la fête de la musique 2032, et le gouvernement avait tout fait pour qu’il rayonne d’ambition et de solidarité. À l’exception des prisons, et des centres psychiatriques, toutes les couches de la société devaient pouvoir y prendre part. On avait investi dans des casques blancs, encadrant les visages à la manière de petites camisoles numériques, ainsi que dans d’épaisses vestes colorées, pleines de diodes et de microcircuits sensibles. Des chaussures, aussi, des bottes électroniques montantes, avaient été achetées en masse, et généreu- sement distribuées. Dans les hôpitaux, certains patients gravement malades pourraient, grâce à ce matériel prêté par l’État, s’ébrouer devant une scène qu’ils n’auraient jamais plus pensé approcher de leur vivant. Dans les maisons de retraite, des patients triés sur le volet se montreraient prêts à revivre des sensations de jeunesse. Dans les mairies et les salles des fêtes, les populations victimes de la fracture électronique seraient épaulées par de jeunes « conseillers en numérique » 1. Quant aux étudiants, ils se rassembleraient partout, dans des parcs, des parkings et des appartements, puis investiraient dans de l’alcool fort, des sushis et du CBD pour vivre l’expérience à fond. Grâce à cette préoccupation sociale affichée, le festival avait su convaincre les sceptiques, et rassembler un public étonnamment large.

Évidemment, la programmation avait joué. Nouvelles Ondes proposait trois têtes d’affiche : Stromae, clou du spectacle, serait cet artiste familial et frais. Parce qu’il avait, sur les réseaux, promis à son public une surprise de taille, nous attendions sa performance comme un match France-Italie. Juliette Armanet défendrait quant à elle son dernier disque, et n’avait plus à prouver qu’elle était la Véronique Sanson du xxie siècle. Aimée par les nouveaux boomers, respectée par la generation Alpha, notamment en raison de son engagement écologique, elle approchait de la cinquantaine en confirmant son talent et planait, depuis deux ans, dans le top 5 des personnalités préférées des Français. Mais, moi, celle que je ne voulais vraiment pas rater, c’était Lona. Jeune artiste de Bastia, elle avait remis au goût du jour des chants corses ancestraux, réarrangés façon trap. J’avais eu la chance d’enregistrer la batterie sur deux titres de son premier EP. À la manière de la Catalane Rosalía, qui, dix ans plus tôt, s’était hissée en haut des charts internationaux en mélangeant flamenco et hip-hop, Lona (diminutif de son nom de famille, Colona) mettait tout le monde d’accord. Passée single de platine en mars à la faveur de son titre Île encore, on pariait sur elle comme, dans le passé, on avait misé sur Angèle. Elle ouvrirait donc la soirée – et j’en serais.

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Dès l’entrée dans le festival, les basses faisaient vibrer le cœur. Bien sûr, notre veste connectée réagissait moins au son qu’à des codes informatiques, mais je dois dire que l’émotion procurée était puissante. Virtuelle ou non, la musique était là, avec sa charge d’électricité et ses désirs en embuscade. Comme dans la réalité, les ondes musicales pouvaient donner la sensation qu’un coup de ton- nerre grondait sous l’épiderme. Assez vite, même, grâce à la vivacité des diodes, on croyait voir passer sur sa peau un éclair. C’était physique, et c’était bluffant. La structure du festival avait été calquée sur les plus grands rassemblements français. Entre les Vieilles Charrues et Rock en Seine, il y aurait désormais Nouvelles Ondes, dont le sol poussiéreux, cas unique en son genre, ne tacherait aucun pantalon ni aucune chemise, laisserait intactes nos peaux et ne nous ferait jamais tousser. Trois scènes avaient été imaginées pour absorber la cen- taine de milliers de participants. J’avais pour ma part rendez-vous à l’espace Découvertes, avec F. et deux autres amis musiciens. F., jadis chanteuse de mon groupe, habitait désormais en Australie. Nous étions toutefois restés proches et, dans le métavers, nos soirées se poursuivaient parfois jusqu’à l’aube. Elle à Sydney, moi à Lyon, il nous arrivait de nous retrouver dans la nuit virtuelle, pour continuer, dans un quelconque pub, à exercer, ensemble, cette ironie tendre sur le monde qui était le ciment de notre amitié. Ce qui – cette possibilité qu’offrait le métavers d’abolir les kilomètres qui séparent les vivants – était indéniable- ment sa qualité majeure. Nos avatars paraissaient transpirer de joie, ce soir-là. Mes amis et moi les avions façonnés proches de nos physiques réels, gommant juste au passage les plus gênants de nos défauts. Je m’étais ainsi fait bien plus musclé que je ne l’étais en réalité, quand A., qu’une calvitie naissante embarrassait au quotidien, se targuait ici d’afficher une crinière de lion. Mis à part ça, rien à dire. C’était res- semblant. Les utilisateurs du métavers, de manière générale, optaient pour la métamorphose légère, préférant rester au plus près de leur allure dans la vie, la vraie pour n’avoir pas à essuyer de déceptions trop cuisantes en quittant le monde des pixels – il y avait eu des antécédents dissuasifs.

Toujours est-il que C., habité comme d’habitude d’étranges lubies, s’était mis en tête de troquer les derniers dogecoins de son compte contre une des casquettes Nouvelles Ondes en vente sur les stands de merchandising installés près de chaque scène. « C’est tellement ringard que ça me fait kiffer », s’était-il justifié. De fait, il n’était pas le seul à s’enticher d’absurdes goodies – et, dans les fosses, les avatars se promenaient affublés de chaussettes, briquets, lunettes et autres accessoires fraîchement acquis contre une poignée de cryptomonnaie.

De son côté, F. avait activé sa frontière intime personnelle, une zone autour de son corps que personne ne pouvait franchir. Elle s’émerveillait qu’une telle chose soit désormais possible en festival. « Finies les mains baladeuses quand tu te fraies un chemin vers la scène, bye les types louches qui se frottent à toi en faisant croire au pogo. Non mais, vous rendez compte du progrès ? »

Mais c’est dans l’attitude d’A. que je me retrouvais le plus. Calme, sa voix témoi- gnait d’un mélange d’amusement et de scepticisme ; il semblait être là pour observer à quoi un tel fatras pouvait ressembler et, accessoirement, se faire une idée du métier de musicien virtuel. Rien de plus.

La performance de Lona, d’abord, nous déçut. Était-ce le fait de jouer à dis- tance ? Ses mouvements manquaient d’énergie et sa voix, largement auto-tunée, ne parvenait pas à nous donner l’illusion du live qui fait le sel des concerts dans le métavers, les distinguant de simples vidéos préenregistrées. Son rapport avec le public, enfin, paraissait mièvre ; en boucle, elle répétait combien nous étions « chous » et « plus réels que réels », comme si elle n’avait pas pensé à ajuster ses interventions au monde virtuel. Ça sonnait faux. Ennuyés, C. et moi quittâmes bientôt le public pour aller discuter dans les « zones d’échanges intimes », en périphérie de la scène. Là-bas, on pouvait, si on le souhaitait, désactiver sa frontière intime et choisir de ressentir les mains des autres sur son corps. Opter pour le toucher, oui, et dès lors se faire la bise, se taper dans le dos ou, même, mais cela n’était pas encore complètement au point, se prendre dans les bras. Et le début de soirée passa comme ça, en un clin d’œil.

Peu avant 21 heures, tout le monde se rapprocha de la grande scène pour assis- ter à l’entrée de Stromae. Quand, quelques jours plus tôt, il avait annoncé pré- parer un live inédit pour Nouvelles Ondes, sa communauté en avait déduit qu’il interpréterait Fort/Minable, ce duo enregistré avec Booba, qui n’était sorti qu’à la mort de ce dernier, en décembre – comme un featuring posthume. « Le testament musical du duc de Boulogne », avait titré Libération. Stromae parvien- drait-il à ressusciter le rappeur préféré des Français ? Nous étions prêts, dans tous les cas, à vivre un instant majeur. Et pendant les trois minutes précédant le début du show, nous nous étions tenus droits, cœur battant et pupilles dilatées. Dans l’attente du séisme.

De fait, à l’heure dite, le sol se mit à trembler sous nos pieds et, instantanément, la nuit tomba. Le virtuel permettait cela – comme des effets de scénographie augmentée, une forme de magie pour adultes. On assistait parfois au décollage d’une scène, ou bien à de brusques changements de lumière, des chutes de température... Seules les odeurs, ici, ne changeaient jamais – l’odorat étant le grand sens absent du métavers. Mais, selon les rumeurs, c’était à l’étude. Les parfums étaient en chemin.
Pour le moment, devant la scène inodore, nos applaudissements se faisaient vifs, furieux, presque enragés. Nous étions là, partout en France, prêts à tout éprouver. Nous avions monté au maximum les effets de nos vestes, de nos chaussures, de notre casque. Le son était à son climax, et nous attendions la basse du maestro comme on attend son tour de grand huit.

Seulement, nous n’avions pas tout anticipé.
Et, aux premiers grésillements désagréables dans notre casque, nous n’eûmes pas tous le réflexe de le retirer. Excités par l’arrivée imminente du roi de la pop française, nous restâmes connectés une minute de trop. La minute qui fit la différence. La minute que dura l’attaque.

 
 


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Dans toutes les villes de France, un concert d’exclamations, de cris et de respira- tions saccadées avait suivi. Partout, sur le coup de 21 h 10, les oreilles s’étaient mises à bourdonner. Certaines personnes avaient pleuré, pris leur tête entre leurs mains, serré leurs proches. D’autres étaient restées silencieuses, le regard vide. Sans même avoir besoin de parler la langue de l’ennemi, on avait compris les menaces. Il s’agissait là d’un avertissement. Le pire serait à venir. Une guerre du xxie siècle nous attendait, imprévisible puisqu’à la fois réelle et virtuelle, une guerre technologique et pourtant concrète, aberrante mais avérée, imaginaire mais effective.

Une véritable guerre des ondes.


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Et cela avait commencé par un traumatisme sonore. Voilà le nom officiel qu’avait pris l’agression, immédiatement après. Un traumatisme sonore.
Sur toutes les chaînes d’information en continu, des avertissements défilaient : « À la suite du traumatisme sonore survenu au festival Nouvelles Ondes, vous êtes susceptibles d’éprouver de légers vertiges, une sensation de plénitude de l’oreille, des baisses d’audition, des acouphènes d’intensité variable, des maux de tête et une altération brutale du système auditif. Se reposer est la première chose à faire. Cherchez le silence. »

Alors chacun avait cherché le silence, et c’est dans un monde de bruit blanc qu’on avait constaté le changement de décor. Sur l’île de Nouvelles Ondes, tous les logos à l’effigie des artistes avaient été remplacés par des Z majuscules. Sur les casquettes, les chaussettes, les chemises et les parkas de nos avatars, partout, de grandes lettres aux douze nuances de gris zébraient désormais le paysage d’une malédiction venue de l’Est.

Tout autour, les cygnes étaient devenus noirs.


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Mais ç’avait d’abord été un son.
Un éclat criard, rouge, et les visages étaient devenus monstrueux. Les bouches s’étaient déformées, les yeux agrandis ou les paupières refermées net, les sour- cils s’étaient froncés et, dans les mairies, les salles des fêtes et les clubs encore allumés, on s’était soudain crus aux enfers. Non plus dans un festival virtuel nommé Nouvelles Ondes, mais dans un tableau de Jérôme Bosch ou de Hans Memling, dans un tableau d’effroi, soudain rendus à l’absurdité de nos postures, avec nos casques et nos pulls diodés, rendus à la bêtise de nos allures, humiliés par les machines qu’on croyait à même de nous élever, ramenés soudain à notre rang d’hommes, soumis et impuissants, à la merci d’un code informatique.
Il avait suffi d’un larsen. Un larsen prolongé, capable de provoquer un trauma- tisme aigu, un larsen d’une puissance inouïe, envoyé droit dans les oreilles de milliers de personnes en simultané, si bien que plusieurs centaines d’entre elles perdraient des points d’audition de manière irréversible, parfois tragique, et que d’autres se réveilleraient presque sourdes au petit matin.
Un seul son, et tout s’effondrait.
Il avait suffi d’un long cri strident, comme venu d’une autre planète, un sifflement diabolique accompagné de coups répétés dans la poitrine, un bourdonnement partout dans le corps, à même de déclencher des crises d’épilepsie ; il avait suffi d’un piratage informatique, d’une voix proférant, avec un calme insoutenable, des menaces de mort répétées, des phrases terrifiantes qui avaient résonné partout en France, jusque dans les hôpitaux, les maisons de retraite et les parcs ; il avait suffi d’une tension électrique envoyée partout dans nos corps, d’un seul bruit pour que tout vacille et que la réalité se révèle de nouveau, grisante, terrifiante et nue. Il avait suffi d’un son pour que le réel s’effrite.
« Un larsen, et le nouveau monde tremble », titrerait Libé le lendemain.


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Les jours qui suivirent, l’attaque poserait un certain nombre de questions logistiques :
— Comment les terroristes avaient-ils pu infiltrer, et pirater, un événement d’une telle ampleur ?
— Y avait-il eu une taupe dans l’équipe d’ingénieurs ayant travaillé sur les codes de Nouvelles Ondes ?
— Quelle serait la réponse de la France à cet affront ? Comment la nation ferait- elle pour redorer le blason entaché du nouveau monde ?
— Qui rembourserait le préjudice financier subi, tous ces appareils dont la com- pression avait été, en une minute, à jamais ruinée ?
— Comment les fabricants, enfin, avaient-ils pu rendre possible une telle offensive physique ? Avait-on dans cette affaire manqué de savoir-faire, de paranoïa, ou tout simplement d’imagination ? Ou bien, comme souvent, la sécurité des uti- lisateurs avait-elle simplement été reléguée au second plan ?


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La question qui me travaillait, moi – la question qui me travaille toujours aujourd’hui, en réalité –, était tout autre. Et elle tient en une phrase.
Que cherchions-nous ?
Comment expliquer que, sur la centaine de milliers de spectateurs participant au festival, presque toutes avaient gardé, bien après les premières douleurs, leur casque de réalité augmentée sur la tête ?

Je ne nous exclus pas, mes amis et moi. « J’ai tout de suite senti qu’il s’agissait là d’un événement de société majeur, expliquerait mon amie F., c’est difficile à com- prendre après coup, bien sûr, mais je ne voulais pas le rater... » Non seulement nous avions tout entendu, le son du diable, l’horreur des prêches guerriers et les menaces de mort imminente, mais les dommages physiques, sur nous, seraient irréversibles. Nous ne pourrions plus exercer, comme avant, notre métier. Tout était virtuel ce soir-là et, pourtant, dans le vrai monde, nous avions été blessés. Or, qu’une cyberattaque ait été possible, c’était dommageable, mais le PC sécu- rité de l’événement avait tout de même réussi à en limiter les dégâts logistiques. En soi, rien n’avait été détruit. Dans les faits, c’eût pu être plus grave encore. Non, l’incompréhensible, au fond, avait surtout été notre attitude.

Qu’est-ce qui nous avait pris, au juste ? Nous avions gardé le casque. C’était un risque, et nous avions volontairement pris ce risque. De même que, sur le dark métavers, nous voulions trouver des salles où appliquer un droit de cuissage vir- tuel, investir dans des armes et s’entraîner à tirer sur des avatars aléatoires ; de même que, depuis quarante ans désormais, nous cherchions, sur Internet, à éprou- ver le plaisir de sentir qu’on faisait peur aux autres. Pourquoi ce flirt avec le pire ? Mais je vais le dire autrement : cette sensation noire, cette adrénaline morbide, qui s’est propagée en France ce soir de juin, n’étions-nous pas, chacun à notre manière, venus la chercher ?

Et que cherchez-vous à sentir, vous qui, aujourd’hui, lisez ce texte ? Qu’il vous inquiète ? Vous étonne, vous fasse trembler ? Qu’il vous trouble, vous ques- tionne, vous glace peut-être ?
Quelle fin de l’histoire traque ainsi, secrètement, notre désir ?

 

Métavers, un nouveau monde aussi virtuel qu’inarrêtable

Si le concept de métavers reste encore nébuleux pour le commun des mortels, cela n’empêche pas cette terre promise virtuelle de se développer à toute vitesse. À l’automne 2021, histoire de bien signifier ses nouvelles ambitions, Facebook se rebaptisait ainsi Meta et annonçait dans la foulée l’embauche de 10 000 ingénieurs dédiés à ces univers en 3D dans les cinq ans... rien qu’en Europe. Un métavers d’ores et déjà bankable. Adidas, Carrefour, Gucci, Nike, Domino’s Pizza... les marques s’y bousculent et même la très chic maison Sotheby’s a ouvert une galerie d’art dans Decentraland, un métavers en vogue. La société de conseil PwC prévoit que l’économie liée aux métavers atteindra 1500 milliards de dollars en 2030 ! Des casques de réalité virtuelle toujours plus puissants et l’arrivée de vestes haptiques capables de nous faire ressentir physiquement les interactions de nos avatars numériques devraient en effet rapidement convertir le grand public. Les spécialistes de la santé mentale alertent de leur côté sur le risque pour les plus jeunes et les plus fragiles de perdre pied et de ne plus parvenir à faire la distinction entre le monde réel et le monde virtuel.

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